Ce matin, à la primature, la rencontre qui était censée ressusciter une lueur d’espoir pour un dénouement dans le bras de fer entre gouvernement et partenaires sociaux, n’a pas produit l’effet escompté. Les syndicalistes exigent la libération des travailleurs détenus pour revenir à la table de négociation. Ils insistent aussi sur la diminution du prix du carburant comme étant l’un des préalables.
«Le médiateur de la République nous a invités chez le premier ministre pour commencer le dialogue. C’est pour cette raison que nous avons répondu massivement à l’appel du médiateur de la République. Nous leur avons dit que si on doit retourner autour de la table de négociation, il nous faut une invitation officielle, et nos camarades nous disent qu’on ne peut pas accepter d’aller autour de la table tant que nos camarades ne sont pas libérés», affirme Camara Abdoulaye vice-président de la commission nationale de négociation.
«Le préalable sur le prix à 8 mille, reste maintenu, pour toute négociation. La grève et la marche sont aussi maintenues», dit-il à la bourse de travail devant la presse, au terme de la concertation sur les discutions à la primature.
Saidou Barry