Déterminées à poursuivre leur combat pour la justice sociale et contre ce qu’elles appellent la mauvaise gouvernance de notre pays, les forces sociales de Guinée ont donné ce mercredi les couleurs de leurs marches projetées pour la semaine prochaine.
Ces marches qui s’étendront sur toute l’étendue du territoire national, sont une manière aussi pour les organisateurs de dénoncer la mal gouvernance.
«Ces manifestations dénommées «marches pour la dignité» sont une protestation pacifique et citoyenne contre l’injustice sociale érigée en système de gouvernance au détriment du peuple souverain de Guinée. Pendant qu’on assiste à une mauvaise gestion des ressources minières sans incidence proportionnelle sur le budget de l’Etat, qu’on entretient un train de vie irritant des autorités et des institutions publiques, qu’on assiste au bradage sans précédent des services et infrastructures publics, ainsi qu’à l’enrichissement illicite et ostentatoire de certains hauts cadres de l’Etat, que les marchés de gré à gré sont devenus légion avec leur lot de surfacturation, en violation flagrante de nos lois…», lit-on dans la déclaration rendue publique au cours de la conférence.
Poursuivant, le porteur de la voix des forces sociales lors de cette conférence, Algassimou Diallo, a regretté les comportements de certains citoyens contre leur mouvement. « Les forces sociales de Guinée condamnent les manœuvres dilatoires et celles tendant à créer la division, l’intoxication, la manipulation, l’infiltration, les intimidations, les menaces ou les tentatives de récupération qui ne font que révolter les populations et radicaliser les positions des forces sociales de Guinée», dit-il.
Les forces sociales ont, au cours de cette conférence, invité les citoyens et citoyennes à se mobiliser pour les lundi et jeudi prochains dans les 4 coins du pays. Le point de départ de la marche du lundi 23 est la Tannerie pour s’achever au stade du 28 septembre en passant par Kenien et Bellevue. La marche du jeudi, elle, ira du stade du 28 septembre pour prendre fin à la Primature.
Mohamednana BANGOURA