L’association des victimes du massacre du 28 septembre 2009 (AVIPA), vient de se prononcer une énième fois sur la procédure en cours.
Elle a particulièrement demandé aux autorités d’accélérer la procédure afin d’aboutir à la tenue rapide dudit procès.
C’était lors d’une rencontre tenue le 12 juillet 2018, dans un réceptif hôtelier de la place, avec d’autres associations de victimes.
Ce n’est pas tout, l’AVIPA a surtout sollicité une aide en faveur des victimes du massacre du 28 septembre avant et après le procès.
«Nous voulons un procès imminent (…) Parce que neuf ans ce n’est pas petit et bientôt ça fera dix ans (Depuis la commission du massacre Ndlr). Nous ne voulons pas que cela arrive», a déclaré Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA.
Il y’a deux mois, poursuit-elle, nous avons perdu une femme victime qui tenait à assister au procès. «Voilà une des raisons qui nous poussent à dire tout le temps aux gouvernement de faire le procès pour que celles qui sont en vie puissent assister au procès tant attendu», explique Asmaou Diallo
Poursuivant, elle a tenu à énumérer des besoins des survivants du massacre du 28 septembre 2009 pour pouvoir entamer une nouvelle vie et leur permettre d’assister à ce procès
«Un soutien médical pour leur permettre de se remettre. Nous avons des victimes de viol, les séquelles les suivent jusqu’à présent. Des pères de famille qui ont tout perdu, des handicapés à vie. Le volet psychologique, nous voulons que cela aussi continue, nous voulons qu’ils se sentent mieux et que cet appui continue même après le procès», a-t-elle mentionné.
Le représentant du ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté à cette rencontre, s’est montré favorable, lui aussi, à la tenue rapide de ce procès.
Aissata Barry