Nommé la semaine dernière par décret du Président de la République, Abdoul Malick Koné, le nouveau Directeur national de la Police Judiciaire (DPJ) a pris fonction ce lundi 23 juillet 2018.
La cérémonie a eu lieu dans l’enceinte dudit service en présence de l’inspectrice générale de la police, Ami Kobèlè Keïta, et du porte-parole de du ministère de la Sécurité, le contrôleur général Boubacar Kassé.
Dans son discours, avant de prodiguer des conseils à son successeur, le directeur national sortant, Sékou Abdoul Khadiry Condé, dira qu’il ne voit pas son départ à la tête de la police judiciaire comme une sanction.
«Je ne vois pas dans mon départ de la police judiciaire comme une sanction ou le résultat d’une quelconque cabale. J’exhorte tous les fonctionnaires de la police judiciaire à se mettre à la disposition de leur nouveau chef afin qu’ils réussissent là où ils ont échoué avec moi. Au nouveau directeur, il faut rassembler autour de soit pour réussir. Et pour cela, il faut traiter le personnel avec équité, se focaliser sur la qualité des gens et non sur leur défaut», a conseillé l’homme qui dirigeait ce service depuis le 13 septembre 2011.
Quant au nouvel entrant, M. Abdoul Malick Koné, il a remercié le président Alpha Condé pour avoir porté son choix sur sa personne. Il a ensuite exprimé sa disponibilité à travailler avec l’ensemble du personnel de la police judiciaire.
«Si changement il y a eu, c’est grâce en partie au directeur national sortant. (…) Je suis disposé à travailler avec l’ensemble des collègues de la police judiciaire avec équité, professionnalisme et loyauté. Ma devise reste la promotion du Droit et la liberté. Je voudrais penser en homme d’action et agir en homme de pensée. Je voudrais être jugé par les actes et non par les mots que je vais vous prononcer », a déclaré le désormais maître de la Police judiciaire.
Mamadou Sagnane