Les centrales syndicales CNTG et USTG, qui sont vent debout contre la mesure d’augmentation du prix du carburant à la pompe, et qui ont engagé depuis mercredi une épreuve de force avec le gouvernement, devront faire sans le SLECG aussi.
Pour marquer la désapprobation des enseignants de Guinée aux action de protestation initiées par les responsables de ces deux centrales, c’est le secrétaire général du SLECG en personne, qui s’en charge.
Dans une sortie fracassante, Aboubacar Soumah, quoique conscient de l’impact de l’augmentation du prix du litre d’essence à la pompe sur tous les secteurs économiques du pays, n’y est pas allé de mains molles, pour voler dans les plumes des dirigeants de ces centrales.
Pour lui, Louis M’Bemba et Cie, ne sont que des plaisantins, qui amusent la galerie, dans le seul dessein de tirer leurs marrons du feu.
« Les responsables de ces deux centrales veulent faire un semblant de grève pour tromper le peuple et pour aller encore se sucrer auprès du gouvernement comme ils en ont l’habitude. Donc, c’est pour cela que nous nous sommes dits que ce n’est pas la peine de nous impliquer, parce que ce sont des responsables qui ne sont pas honnêtes avec le peuple, ils ne cherchent que leur propre intérêt, une fois qu’on leur remet de l’argent, c’est fini et avec cette grève c’est jusqu’à un certain niveau, elle n’aboutira même pas », a dégainé Aboubacar Soumah.
Et comme pour dire, à chacun son tour chez le coiffeur, le secrétaire général du SLECG, rappelle que son syndicat n’avait bénéficié d’aucun soutien de la part des deux centrales, lorsque celui-ci avait lancé une grève : « elles ont été les premiers à saboter notre combat, elles nous ont même livré à l’abattoir », a précisé Aboubacar Soumah.
Lors de cet entretien téléphonique qu’il a accordé à notre rédaction ce jeudi, 05 juillet 2018, Aboubacar Soumah a invité les enseignants engagés dans la correction des examens nationaux à plus de concentration.
Alhassane Fofana