La pression sociale liée aux manifestations de protestation contre l’augmentation du prix du litre du carburant à la pompe, est retombée ce jeudi à Conakry à cause notamment du répit que se sont imposés les protestataires.
Entre temps, ce sont les ordures qui font parler d’elles et qui donnent du mouron aux autorités qui avaient pourtant rassuré les populations de la capitale d’être débarrassées de ces immondices.
Le constat sur le terrain rame à contre courant de cette volonté affichée par les dirigeants du pays.
Les abords des grandes artères (comme vous pouvez le constater ici en image cette montagne d’immondices en face de la radio Djigui fm à Cosa), sont obstrués par ces ordures rendant ainsi la circulation difficile à ces endroits.
Le long des routes et dans les quartiers, on constate l’effectivité du curage de beaucoup de caniveaux, ce, grâce au ministère des TP (le pourvoyeur des fonds et de cette initiative) avec une collaboration du ministère de la jeunesse.
Ce travail, qui devait mériter l’admiration des populations dans un conglomérat d’engagements factices, du genre, pris par le passé, laisse un goût d’inachevé du fait que les ordures continuent à y trotter.
Au département des travaux publics, on trouve la bonne excuse, c’est bien le climat d’insécurité qui est la conséquence des manifestations de protestation contre la hausse du prix du carburant.
« On devait ramasser les ordures aussitôt après le curage. Mais à cause de la situation actuelle qui donne un grand sentiment d’insécurité, les partenaires qui doivent faire le reste du boulot, n’ont pas accepté à cet effet de déployer leurs machines pour faire le reste du boulot », s’est justifié un des responsables du département.
À la primature et ailleurs à l’agence nationale de lutte contre l’insalubrité, c’est le même accusé parfait.
Ce qui veut dire que les impacts liés aux troubles sociaux ne sont pas qu’économiques…
ML Cissé