A l’arrivée des forces sociales de Guinée mardi à l’esplanade du stade du 28 septembre, après plusieurs kilomètres de marche, un problème de coordination a aussitôt été constaté par nos reporters qui ont été déployés sur place.
Pendant que les uns étaient en train de faire leur communication, d’autres faisaient la même chose sur un capot, d’un autre côté de l’espace aménagé pour la circonstance.
Nous avons donc essayé de savoir auprès d’un activiste de la société civile, si cette attitude ne fragiliserait pas le combat mené par les forces sociales.
Sur la question, la réponse de Lansana Diawara de la maison des associations et ONG de Guinée est sans équivoque.
« Il n’y a pas de problème de leadership au sein de la société civile. Aucune plate-forme à elle seule ne pouvait faire cette mobilisation de près d’un million de Guinéens hier dans la rue. C’est pas possible. On s’est jamais dit qu’il faut que ça soit une seule personne qui fasse la déclaration. Tous les acteurs ont pris la parole pour s’exprimer. C’est ce qui est normal », explique-t-il.
Ce membre de la plate-forme ‘’Debout Citoyen’’ reconnaît tout de même ce dysfonctionnement et rassure que cela sera réglé.
« Aucune organisation ne peut être parfaite. Nous allons régler cette question de coordination. Mais ce qu’il faut retenir à priori, il n’y a pas de crise de confiance, il n’y a pas de crise de leadership au sein de la société civile. On se comprend parfaitement, en tout cas concernant le point de revendication sur la hausse du prix du carburant », souligne-t-il.
Et pour conclure, le directeur exécutif de la maison des associations et ONG de Guinée a fait savoir que le plus important aujourd’hui, c’est l’unité dans les actions qu’ils sont en train de mener et non des questions liées aux structures organisatrices de ce mouvement citoyen.
Abdourahamane Diallo