Les forces sociales et les syndicats, malgré les négociations initiées ici et là, maintiennent leurs actions de protestation, contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe.
Le pic de ces contestations devrait avoir lieu la semaine prochaine avec un agenda cumulé intense qui s’annonce très inquiétant.
Face à cette situation préoccupante, le gouvernement pourrait s’appuyer sur le soutien des transporteurs.
Dans un communiqué diffusé à la télévision nationale, samedi soir, le porte-parole de l’union des transporteurs de Guinée, a appelé ses amis de ce corps de métier, de ne pas suivre le mot d’ordre de grève et de continuer à vaquer à leurs occupations.
Youssouf Camara précise, qu’après avoir fixé les tarifs de transports urbains et interurbains, les chauffeurs ne doivent pas observer la grève qu’il juge infondée.
Reste à savoir si cet appel pourrait avoir de l’écho chez les concernés ainsi que son effet escompté sur le terrain ?
Pas sûr, dans un pays, où c’est la rue qui impose son dictat.
ML Cissé