« L’augmentation du prix du carburant doit obéir à un certain nombre de règles. La première règle pour moi, c’est l’accord qui a été signé par les syndicats et le gouvernement par rapport à la flexibilité du prix de carburant à 8 milles franc et jusqu’à ce que le baril ne dépasse 52 ou 54 dollars », a réagi dimanche après-midi, Dansa Kourouma, président du Conseil National des Organisation de la Société Civile.
Au micro de notre rédaction, Il a dénoncé une violation des accords signés entre gouvernement et syndicats avant de souligner un manque de concertation : « il faut qu’avant toute décision, que le dialogue social entre syndicat, patronat et gouvernement, se mette en place pour définir des mesures d’accompagnement, parce que l’augmentation du prix du carburant impacte de manière anarchique et disproportionnée les transports publics et les denrées de première nécessité », a-t-il fait savoir.
Pour le président du CNOSC, avant d’augmenter le prix, l’Etat devait être sûr qu’il a déjà discuté avec les commerçants, pour que l’augmentation de 2000 francs, soit proportionnellement mis sur les prix des denrées, pour que ça ne soit pas de la surfacturation et de l’arnaque de la part des commerçants.
Des commerçants qui auraient une chance de gonfler les prix des produits, de manière à compenser abusivement.
Interrogé sur le secteur du transport, il répond en ajoutant une autre remarque : « l’autre remarque fondamentale, c’est les syndicats et les transporteurs. L’un des éléments qui impactent le développement de la Guinée, c’est le problème de transport. Il faut reconnaitre que le déplacement est devenu la traversée du Sahara en Guinée. Quelqu’un peut faire deux ou trois heures pour attendre une occasion et avec tout le cortège lié à la paralysie ou à la faible performance des activités de l’administration et du secteur privé à cause du secteur de transport qui est aggravé par les embouteillages insupportables », a-t-il-conclu.
Saidou Barry