Depuis quelques jours, des voix s’élèvent de partout pour accuser certains acteurs au sein des forces sociales de Guinée, de faire le jeu du pouvoir, mais aussi de l’opposition.
Dans l’opinion, chacun y va de son commentaire. Si certains pensent que des activistes tentent d’étouffer le front contre la hausse du prix du carburant au profit du pouvoir, d’autres parlent plutôt d’un rapprochement entre des politiques et certains acteurs sociaux, en vue d’une insurrection.
Pour en savoir plus sur ces rumeurs, notre reporter a joint le directeur exécutif de la maison des associations et ONG de Guinée.
Lansana Diawara a fait savoir qu’il n’a pas de preuves au sujet de ces rumeurs. Toutefois, il a indiqué que si celles-ci sont vraies, ceux qui s’y adonnent, se trompent dans de grandes largeurs. Parce que, argumente-t-il, ‘’le combat ce n’est pour autre chose que la baisse du prix du carburant’’.
« Je n’ai pas de preuves. Si c’est vrai qu’il y a un groupe qui part vers l’opposition pour dire que nous pouvons faire une insurrection pour chasser Alpha, il se trompe. Nous ne sommes pas dans cette dynamique. Notre combat c’est la baisse du prix du carburant. Si c’est vrai également qu’il y a un autre groupe d’acteurs de la société civile qui vient vers les ministres, ou certains cadres du gouvernement ou encore de la mouvance pour dire qu’ils peuvent étouffer ce combat contre la hausse du prix du carburant, je dirai qu’ils se trompent. Parce que, nous n’allons pas reculer, même pour mieux sauter. Nous sommes dans ce combat avec une grande responsabilité », indique-t-il.
Pour conclure, Lansana Diawara a tenu à réitérer que le combat des forces sociales, c’est la baisse du prix du carburant et non une insurrection populaire.
Abdourahamane Diallo