Ce n’est plus un secret, les centrales syndicales CNTG et USTG, engagées dans un bras de fer avec le gouvernement guinéen, suite au réajustement du prix du carburant à la pompe, bénéficient bel et bien d’une subvention annuelle de la part de l’Etat.
Malgré l’inflexibilité qui caractérise leurs actions de protestation contre cette mesure gouvernementale, le secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), reconnaît tout de même cet effort constant des autorités gouvernementales en leur faveur.
« C’est tout à fait normal que nous bénéficions d’une subvention de la part de l’État tout comme en bénéficient les partis politiques et les journalistes », reconnait Louis M’bemba Soumah que nous avons joint au téléphone, ce dimanche, 29 juillet 2018.
Depuis quelques jours, des spéculations autour d’un montant de trente milliards de francs guinéens de subvention, en faveur des deux centrales syndicales, CNTG et USTG, polarisent les attentions.
S’inscrivant en faux contre cette information qu’il qualifie d’injuste et d’infondée, le syndicaliste précise.
« Nous bénéficions d’une dizaine de milliards de GNF de subvention de la part du gouvernement », nous a-t-il confié.
Reste à savoir comment cette dizaine de milliards de francs guinéens, de subvention, est utilisée. La base, est-elle informée de l’utilisation de ce montant ou en bénéficie-t-elle ?
Des questions auxquelles les responsables des deux centrales, devront répondre.
Alhassane Fofana