L’inter-centrale USTG-CNTG, s’est réunie en assemblée à la bourse du travail, ce samedi 7 juillet 2018, pour faire le compte-rendu à sa base sur l’état des lieux des négociations avec le gouvernement par rapport à la hausse du prix du carburant.
« Ils veulent faire la tête dure, il faut qu’on leur montre qu’on a nos têtes plus dures que les leurs, et tant qu’ils ne descendent pas à 8000 fg, la grève continue », a lâché le secrétaire général de l’USTG, devant sa base avant de laisser entendre que la balle est dans le camp du gouvernement.
« Il faut que nous soyons fermes, qu’on dise non, tant que ce n’est pas fait, on va continuer. Donc, je prie chacun de nous, de faire en sorte que la grève soit respectée dans tout le pays, c’est ce qui va les (dirigeants, ndlr) contraindre à respecter ce que nous avons demandé… », a lancé Louis M’Bemba Soumah.
Et d’ajouter qu’à l’heure actuelle, tout le monde sait : « tous les prix ont augmenté, pourtant les salaires sont là, les salaires de misère », regrette-t-il.
Par après, le secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs de Guinée, pendant son allocution, a tenu à rappeler à l’auditoire que leur seule arme, c’est la grève et cette arme est légale.
« Nous allons l’utilisée tant qu’ils (les dirigeants, ndlr) ne nous donneront pas notre droit. Encore une fois, je vous demande qu’on se serre la ceinture, qu’on tienne bon jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’on obtienne ce qu’on a demandé. Cette grève n’est plus une grève de simples travailleurs, elle concerne toute la nation, parce que tout le monde est touché, donc ce que nous faisons, nous le faisons pour tous nos frères et sœurs de toutes les régions, donc toute la guinée compte sur nous », adresse Louis M’Bemba Soumah à ses collègues.
Pour son mot de la fin, il demande à ce que cette grève soit faite sans qu’il n’y ait de problèmes, dans la quiétude et que chacun reste chez soit sans problème.
Alhassane Djigué