Après l’échec de leurs négociations avec le gouvernement, en fin de semaine dernière autour de l’augmentation du prix du carburant à la pompe, l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG, avait appelé à une nouvelle grève de trois jours, à compter de ce lundi 9 juillet 2018.
Dans la préfecture de Mamou, le mot d’ordre a considérablement paralysé les activités des citoyens. Le secteur des transports est le plus touché.
La gare routière de Mamou est restée fermée ce lundi par les responsables syndicaux, qui avaient d’ailleurs barricadé très tôt le matin, la rentrée principale de la gare.
Mais le constat est tout autre chez les conducteurs de taxi-motos. Malgré la sensibilisation des responsables syndicaux de cette corporation, plusieurs conducteurs de taxis-motos, n’ont pas observé la grève.
« La semaine dernière, nous sommes restés trois jours sans travailler. Si cette semaine encore, ils nous disent de faire trois jours sans travailler, c’est pour nous causer du tort. Parce que ce gouvernement ne va jamais diminuer le prix du carburant », confie Ibrahima Sory, taxi-motard rencontré au marché Avaria.
Dans le secteur du commerce, les trois principaux marchés de la ville (le Marché central, Avaria et Pépé Calé) fonctionnent au ralenti. Quasiment toutes les boutiques et magasins, sont fermés ce lundi.
Mais les banques et sociétés téléphoniques quant à elles, fonctionnent normalement.
A noter que contrairement à la semaine dernière, les véhicules en provenance d’autres villes ne sont pas interdits de passer par la ville carrefour.
Alpha Mamoudou, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com.