L’axe Hamdallaye-Cimenterie souffre encore de sa mauvaise réputation de zone de violences. Pourtant, les efforts ne manquent pas pour amener les jeunes de cet axe à épouser un bon comportement civique. De passage dans les locaux de Mosaiqueguinee.com ce vendredi, 10 août 2018, l’activiste Kaly Diallo s’est prononcé sur des efforts consentis en faveur de la pacification de cette zone.
«Nous avons organisé une formation axée sur les techniques d’enquête sur les violations des droits de l’Homme, la documentation des violations des droits de l’Homme, sur les atteintes des droits, les qualifications, les voies de recours et l’accès à la justice » dit-il à l’entame de ses propos.
Pour lui, ces formations visent « à la fois à renforcer les capacités des jeunes en matière des droits de l’homme afin qu’ils puissent, en cas de violation des droits de l’homme, mener des enquêtes pour identifier les victimes, les présumés auteurs, les témoins et pouvoir ester en justice».
Il relève plus loin, une problématique liée à la qualification du concept droit de l’homme. «Pour la qualification des droits de l’homme, parfois, même les magistrats ont des difficultés à ce niveau. Nous avons dit que c’est important, dans le cadre de la lutte pour la non-violence, de les (jeunes de l’axe Ndlr) outiller dans tous ces aspects, afin qu’ils puissent mieux défendre leur droit et surtout être respectueux de leur devoir vis-à-vis de la nation», a-t-il expliqué.
Malgré ces multiples formations offertes aux jeunes de l’axe, cette partie de la capitale est souvent le théâtre de violences.«Il y a des aspects que nous décelons et que nous cherchons à combattre. Très souvent, il y a des infiltrations dans les manifestations, il y a des provocations. Mais eu égard à ce que nous avons fait sur l’axe Hamdallaye- Cimenterie, nous disons qu’aujourdui les choses se développent très bien», se réjoui notre interlocuteur.
Saidou Barry