L’invitation adressée par l’inspection générale du travail au SLECG pour la reprise des négociations dès la semaine prochaine, autour des huit millions de GNF comme salaire de base pour les enseignants de Guinée, semble tombée à point nommé.
C’est du moins ce que filtre d’une réaction à chaud du premier responsable de ce syndicat, à la suite de cette invitation, ceci, probablement, à quelques semaines de la rentrée des classes.
Contacté par notre rédaction vendredi après-midi, le secrétaire général dudit syndicat, a tout d’abord égrener les problèmes qui minent l’éducation guinéenne, avant de saluer la démarche de l’inspecteur général du travail.
« C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime. Pour nous, c’est un point de départ. Si ces négociations sont engagées, il va sans dire qu’on aura quelque chose…. Nous ne tenons pas mordicus aux huit millions GNF. Nous venons pour négocier, à l’issue des négociations, on pourrait, peut-être, se contenter de ce qu’on obtiendra, mais le plus important c’est la reprise des négociations », a entamé Aboubacar Soumah qui dit en avoir marre de la situation de vie précaire des enseignants : « Nous voulons aussi changer, parce que nous ne sommes pas le sacrifice de ce pays », a-t-il asséné.
Depuis la suspension de ces négociations fin mai, le SLECG rappelle qu’aucune autre démarche allant dans le sens de la reprise des discussions avec le gouvernement, n’avait été entreprise jusqu’à date.
Fort désormais de sa représentativité dans les différentes institutions d’enseignement du pays notamment au supérieur, le SLECG va à ces pourparlers, ragaillardi par sa reconnaissance de fait par la faîtière, l’USTG, qui contestait jusqu’à récemment l’élection du bureau conduit par Aboubacar Soumah.
Rendez-vous est donc pris pour le mercredi 29 août 2018 dans la salle de réunion du CPA de la fonction publique.
Alhassane Fofana