« Nous allons faire la promotion de la culture Koniagui à Koundara, la culture Baga, la culture dialonké. Vous savez que chaque année, tous les ressortissants dialonkés à travers le monde se retrouvent dans des forums, nous allons travailler sur ces valeurs », promet désormais le ministre de la culture, des sports et du patrimoine historique.
Par les festivals, le jeune ministre croit pouvoir réveiller ces civilisations ancestrales qui, aujourd’hui, sont délaissées ou encore moins connues par les jeunes générations.
« Il y a ce qu’on appelle le festival Femutrac qui est organisé par Fatoumata Doubayah, qui réunit beaucoup de cultures de ces différentes ethnies. Nous allons valoriser toutes ces cultures l’année prochaine », assure-t-il au micro de notre rédaction dans les locaux de son département.
Continuant ses propos, il revient sur le tourisme guinéen, avant d’envier le model égyptien : « La Guinée ne profite pas de ses sites touristiques, quand vous prenez l’Egypte, leur source de revenus, c’est le tourisme. C’est pourquoi quand l’intégrisme a voulu prendre le dessus sur les choses, les égyptiens n’ont pas voulu, parce que ça chasse tous les touristes », a-t-il rappelé.
Pour ce qui est de son pays, la Guinée, bien quoique forte de ses énormes potentialités touristiques, le ministre de la culture, est conscient des facteurs handicapants la promotion de celles-ci.
« La Guinée a une potentialité extraordinaire, quand vous allez sur le mont Loura à Mali Yimbering, ou sur les sites de la Saala de Labé, le voile de la mariée qui est en train de disparaitre, ce tourisme ne peut pas se développer sans la communication et les infrastructures. C’est-à-dire, les routes, aéroports » souligne le ministre Bantama Sow.
Saidou Barry