Comme il l’a promis dans son discours de passation de services, le nouveau ministre des transports, a bien relancé le transport public urbain à la date indiquée.
Le 01er juillet dernier, sans grand bruit, comme pour être conforme à ses engagements et redonner la valeur à la parole d’État, banalisée dans les temps à cause des promesses du genre, faites par son prédécesseur mais en vain, Aboubacar Sylla, accompagné de certains de ses cadres, dans la plus grande sobriété, a lancé dans la circulation, la cinquantaine de bus offerts par la coopération turque depuis un peu plus de deux ans.
Après moins de 2 mois d’activité de la société en gestation, génératrice de ces bus, on peut bien espérer que le bilan garantit des perspectives meilleures.
On apprend que tous les préalables ont été réglés avant la mise en circulation des bus : la mise en place des panneaux et la réhabilitation des arrêts bus le long de l’autoroute, la seule ligne opérationnelle pour le moment.
Autre chose, les personnels de l’ancienne société de transport, partie en faillite pour mauvaise gestion, ont été rétablis dans leurs droits avec tous leurs règlements payés.
Le fait le plus marquant de la gestion de ces nouveaux bus, ce sont leurs recettes journalières.
En conférence de presse la semaine dernière, le ministre a annoncé que la recette journalière d’un bus est de l’ordre de 1million 700, soit le double de celle encaissée, au firmament du fonctionnement des sociétés de transports publics, précédentes.
Ces résultats, somme toute, encourageants, et qui sont l’expression de la rigueur imprimée à la gestion par les nouveaux patrons du ministère des transports, ont le mérite de faire rêver les populations guinéennes de voir les transports urbains et interurbains se développer dans le pays.
ML Cissé