Durant deux jours, une trentaine de journalistes ont été outillés sur les mécanismes de protection des droits humains et sur leur responsabilité dans la promotion et le respect des principes qui régissent le fonctionnement desdits droits.
Cette initiative de l’organisation Amnesty International s’inscrit dans le cadre de la promotion des droits humains à travers le monde. Elle est née du constat selon lequel les journalistes ne sont pas suffisamment informés sur les droits humains alors que, selon un militant de l’organisation, ce sont les mieux écoutés.
«Les journalistes sont les mieux écoutés, les mieux suivis, tout le monde utilise les médias. Donc il s’agît de créer un partenariat avec ces médias pour qu’ils puissent relayer les notions sur les droits humains et faire en sorte que les populations sachent leurs droits et les aider à les défendre. En même temps, que les journalistes puissent être aussi des défenseurs des droits de l’homme», indique Aboubacar Sidiki Cissé membre de l’organisation.
Insistant sur la nécessité qui s’impose aux médias dans la promotion des droits et libertés fondamentaux dans des pays où le concept de démocratie est mal perçu, le chargé de protection au haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme s’est dit confiant quant à la responsabilité des journalistes dans la protection des droits humains à la suite de cette session de formation.
«Nous espérons qu’au sortir de cette formation, nous verrons que des journalistes s’impliquent davantage dans les droits de l’homme, qu’ils sont des relais et en tant que miroir de la société et personnes qui éveillent la conscience, ils prennent en compte les droits de l’homme dans leur travail », martèle Kassi Ludovic, le formateur.
Les participants n’ont pas caché leur satisfaction d’avoir eu des notions sur les mécanismes de protection des droits des droits humains.
Alhassane Fofana