La nouvelle loi sur la CENI, votée à l’Assemblée Nationale et qualifiée par une frange de la classe politique et de la société civile de deal des grandes formations politiques au détriment des « petits partis », tarde à être promulguée par le Chef de l’Etat. L’opposition républicaine, coiffée par l’UFDG, s’impatiente.
« Elle (la Loi Ndlr) a été transmise à la Cour constitutionnelle, qui devrait se prononcer sur sa conformité avec la constitution pour que le président de la République la promulgue. On ne sait pas à quel niveau elle se trouve », s’inquiète Cellou Dalein Diallo.
Le Chef de file de l’opposition a alors lancé un appel à l’endroit de la Cour constitutionnelle qui, si elle est effectivement saisie par la Présidence de la République, devrait statuer sur la conformité de la loi à l’esprit de la Loi fondamentale et permettre ainsi au Chef de l’Etat de la promulguer.
« Nous demandons à la Présidence et à la Cour constitutionnelle, de diligenter les opérations qui doivent être menées à leur niveau pour que nous puissions avoir une loi sur la CENI et mettre en place la nouvelle CENI qui doit organiser les élections législatives », a demandé Cellou Dalein Diallo.
A noter que cette loi prévoit la diminution du nombre de membres à 17 commissaires dont les critères de désignations sont jugée discriminatoire.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N04)