La suspension des manifestations politiques taraude les esprits chez certains militants de l’UFDG, qui réclament l’installation des exécutifs communaux.
Informé de cette réclamation, le vice-président Bano Sow, a tenté de justifier la suspension des manifestations politiques. C’était lors de l’assemblé générale qu’il a présidée samedi après-midi au siège du parti.
« Nous sommes un parti légaliste, et républicain. La loi prévoit les voies et moyens par lesquelles nous pouvons poser les problèmes. C’est pourquoi, nous avions organisé des manifestations. Nous commençons par écrire au pouvoir, ensuite nous dénonçons et en dernier ressort nous décidons d’organiser une manifestation. Et lorsque le pouvoir prend peur en venant nous demander d’accepter d’être autour de la table, nous l’acceptons », insiste Bano Sow devant les militants venus de plusieurs horizons.
Pour ce vice-président, il n’est pas question de refuser la demande de dialogue entre pouvoir et opposition : « C’est difficile de refuser cette main tendue. Parce que pour le moment, nous n’avons pas décidé de prendre la rue pour dégager ce pouvoir corrompu et incompétent. Le président Cellou nous a enseignés ici que ce n’est pas exclu que ça arrive, s’il continue de violer la constitution, tel qu’il le fait. Mais du moment que nous n’en sommes pas là, lorsqu’il est question de se retrouver avec eux, pour trouver des solutions, on est obligé de vous demander d’accepter », a-t-il réitéré.
A noter que Cellou Dalein Diallo a brillé par son absence lors de cette assemblée générale ordinaire qui a enregistré de nouvelles adhésions de militants venus de la Haute Guinée et de la capitale Conakry.
Saidou Barry