C’est sous le thème « Projet d’Education à la Démocratie et à la Citoyenneté », que se tient depuis le 04 aout 2018, à la Bibliothèque Pr Djibril Tamsir Niane, une conférence-débat portant sur l’histoire de la Guinée, à travers les grands résistants de l’époque coloniale.
Selon Maimona Djakhaby, porteuse du projet ‘’Apprentis Citoyens’’, l’idée c’est d’aider les gens à mieux jouer leurs rôles de citoyens, de les situer pour être enfin plus actifs pour la construction de la Guinée et son lendemain.
« Pour cela, en me posant la question comment faire pour mieux participer dans le développement de son pays ? Je me suis rendue compte que j’ai plein de lacunes et en regardant sur les réseaux sociaux des débats de société qui se font, très souvent, les gens expliquent, argumentent avec des notions qui ne sont pas très bien décryptées et surtout au niveau du pouvoir, de la science politique et de la citoyenneté. En utilisant les références de l’histoire pour mieux comprendre notre présent, parce qu’actuellement, on n’a quelques soucis au niveau de tout ce qui est ethnie, les groupes ethniques ne s’entendent pas très bien, là on n’a en référence, l’histoire, qui peut nous aider à solutionner ce type de problème par exemple. D’où l’importance de connaitre notre histoire », a-t-elle expliqué lors de la conférence de ce samedi.
Parlant du rapport entre le thème choisi et le sujet débattu (cours d’histoire de la Guinée, ndlr) pour la séance d’aujourd’hui, le conférencier, estime, selon ses propos, que l’esclavage est un phénomène qui intéresse tous les guinéens, de tous les âges, de toutes les ethnies et de toutes les régions.
« Pour pouvoir l’aborder comme il se doit, c’est-à-dire le faire connaitre et discuter de façon objective, c’est contribuer au renforcement du tissu social en Guinée, c’est contribuer à renforcer le dialogue entre les guinéens, c’est contribuer à renforcer la cohésion en Guinée. Parce que si la Guinée doit se développer, elle doit se développer avec l’ensemble de la population guinéenne, dans toutes les ethnies, avec la participation de toutes les régions. Et pour cela, il ne faudrait pas qu’il y ait une barrière qui massacre la cohésion sociale et qui empêche la coopération entre les Guinéens, le faire, c’est-à-dire amener les guinéens à s’entendre, à fonder un front de développement national, c’est contribuer au développement de la démocratie dans ce pays », déclare Dr Maladho Baldé.
Il faut noter que pour ce premier module, les conférences ont lieu toutes les deux semaines, ce, jusqu’au 27 octobre 2018.
Al Hassan DJIGUE & Hadjiratou BAH