C’est un livre de 354 pages, intitulé « mémoire collective, une histoire plurielle des violences politiques en Guinée » qui a été présenté mardi 25 septembre 2018 au palais du peuple à Conakry.
L’événement qui a réuni défenseurs des droits de l’Homme, écrivains guinéens et anciens collaborateurs de feu Ahmed Sékou Touré, a connu la présence du ministre en charge de la Citoyenneté Khalifa Gassama Diaby et du chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo.
Selon le modérateur de la cérémonie, Juan Gomez de Radio France Internationale (RFI), la rédaction de ce livre a été rendue possible par l’Union Européenne grâce à son appui financier.
Ce livre qui retrace une partie de l’histoire guinéenne de 1954 à 2009, est l’œuvre de la Fédération Internationale de Défense des droits de l’Homme (FIDH). Il comprend six (6) épisodes et pèse 2 kilos, selon notre confrère de RFI.
Parmi les participants à sa rédaction, outre la FIDH, figurent des membres de l’OGDH, des journalistes de radio france internationale et d’autres écrivains guinéens.
Le président de l’OGDH, Abdoul Khadiry Diallo, a dégagé selon lui, la raison fondamentale de la rédaction de ce livre qui, il faut le dire, suscite déjà assez de débats.
« C’est une façon de commencer à écrire l’histoire de la Guinée pour que nous nous assumions (…) On veut que la jeunesse guinéenne et les futures générations, découvrent ce que la Guinée a connu et que l’on ne soit plus dans l’extrapolation », a-t-il dit.
Il faut noter que dans la salle, la tension qui était vive à un moment donné, était montée d’un cran.
Des Sékoutouréistes comme El Hadj Biro Kanté, qui n’appréciaient pas certains pans de l’histoire du règne de Sékou Touré, tels que présentés dans le livre et racontés dans la salle, ont failli de peu craquer et laisser exploser leur colère.
Mamadou Sagnane