En cette période de grandes pluies, les risques de contagion aux maladies épidémiologiques préoccupent bon nombre de citoyens et agents de s services techniques. Malgré l’inondation qui a sinistré de nombreuses familles cette année, à maints endroits de la région de Kankan, les sources sanitaires et environnementales relèvent une faible prévalence de maladies hydriques comme le choléra, la diarrhée, la fièvre typhoïde ou encore la dysenterie.
Le Directeur régional du Laboratoire d’analyse de la qualité des Eaux lui, estime que les consommateurs ont amélioré la nature de leur eau de boisson. «Je ne peux que féliciter la population pour sa prise de conscience. Actuellement, les eaux de forage sont les plus utilisées comme boisson par rapport aux eaux de puits ordinaires. L’utilisation des eaux de forage a beaucoup contribué à la diminution des maladies hydriques même dans les zones rurales où on utilisait les eaux de cours d’eau avec tous les risques que cela comporte», a fait remarqué Kèlètigui Nabé. Ce laboratoire relevant de la Direction Régionale de l’Hydraulique à pour mission d’échantillonner, analyser les eaux de surface et souterraines pour produire des résultats et conséquemment prendre des dispositions y afférentes.
D’après toujours son directeur, la baisse des maladies hydriques est aussi liée à la prolifération d’usines d’eau minérale accessibles aux consommateurs, jusque dans les confins de la région.
Mais cette pluralité d’usines d’eau minérale rime encore avec la clandestinité. A titre d’exemple, pour près de cent usines disséminées dans la préfecture de Kankan, la Direction Régionale d’Analyse de la Qualité des Eaux dit n’avoir répertorié que 34 qui se soumettent volontiers au test d’analyse. A cela, se greffe le manque de collaboration entre le service du Contrôle de Qualités, celui du commerce et celui dudit laboratoire, à cause dit-on, d’un conflit d’intérêt.
De Kankan, Mamadi CISSE, Correspondant Régional de Mosaiqueguinee.com