Du 27 au 28 septembre, s’est ténu à Kindia, un atelier de synthèse et d’harmonisation des recommandations des foras communautaires dans le cadre du projet de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent dans les zones à risque en Guinée. La rencontre a connu la participation des animateurs venus des zones à risque, l’équipe dudit projet ainsi que les représentants de l’UNFPA.
Cet atelier est organisé par le réseau Convergence des jeunes et leaders pour la paix et la démocratie à travers le financement du l’UNFPA dans le cadre du Fond de consolidation de la paix. L’objectif étant d’harmoniser les approches d’information et de sensibilisation afin de mieux prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent dans ces zones à risques en Guinée.
En remerciant les partenaires pour la confiance portée au réseau COJELPAID pour la mise en œuvre de ce projet dans son volet mobilisation communautaire, Abdoul Sacko a rappeler que cet atelier vise à définir les approches plus cohérentes et spécifique. Il a souligné en outre que cette rencontre est composé des 18 points point focaux qui ont coordonné les échanges avec les communautés à la base sur cette question de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.
Pour sa part, le responsable de suivi et évaluation de l’UNFPA, Alpha Oumar Telly Diallo, a rappelé que le projet de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent est une initiative du gouvernement. Selon lui, l’objectif de ce projet est parer à ce phénomène d’extrémisme qui sévie déjà dans les pays voisin à la Guinée. « La révision des textes régissant les écoles franco-arabes ainsi que les programmes d’enseignement, la sensibilisation et l’information des communautés sont entre autre des activités qui vont se poursuivre jusqu’en mai 2019 », a-t-il indiqué.
« Cet atelier est une initiative à soutenir. C’est ce qu’il faut pour nous faire éviter ces risques de violent que nous voyons dans ces pays limitrophes. Car aucun pays n’est à l’abri de ce phénomène », a renchérie le secrétaire général des collectivités, représentant le préfet de Kindia avant de déclarer l’ouverture de l’atelier.
Aguibou Belle Barry, depuis Kindia