L’interdiction faite aux moto-taxis de circuler dans la commune de Kaloum est loin d’être respectée. Le Directeur national de la police routière, interrogé par la rédaction de Mosaiqueguinee.com, donne une difficulté majeure, selon, à laquelle ses agents sont confrontés sur le terrain.
«Vous savez,
dès que la loi touche un cadre du pays, il fait révolter. Plusieurs cadres ont donné des moto-taxis à des jeunes qui circulent partout dans la capitale surtout à Kaloum. Ils incitent les gens à la rébellion, c’est ce qui est visible. Nous sommes affaiblis par ça», s’est plaint Hamidou Babacar Sarr.
Poursuivant, il nous donne une preuve. «L’un des gars qui ont fait l’accident la semaine passée à Kaloum, nous a dit que c’est un gendarme qui lui a remis la moto qu’il conduit. Vous voyez, ce n’est pas du tout facile pour nous», a confié le directeur national de la sécurité routière.
Malgré cet obstacle, nous explique-t-il, lui et ses agents sont engagés à faire respecter l’interdiction qui est une mesure gouvernementale.
Aissata Barry