Comme annoncé dans un précédent article, les Forces Sociales de Guinée, ont désormais un nouveau bureau.
Alors que certaines grosses têtes n’y figurent, ce bureau entend relancer la lutte. Par ailleurs, pour faire partie désormais des Forces Sociales, de nouvelles exigences sont définies.
Le moins qu’on puisse dire est que cette restructuration et les nouvelles conditionnalités imposées, font bondir bien de membres ou ex membres de cette entité.
C’est le cas de Dorah Aboubacar Koita, un des exclus de cette nouvelle restructuration qui était, jusque-là coordinateur de la communication.
Pour cet acteur de la société civile, cette déclaration est une ‘’bêtise qui n’engage en rien le mouvement : « Cette communication ne concerne pas et n’implique pas les Forces Sociales de Guinée. C’est une bêtise qui est orchestrée et parrainée par Abdourahmane SANOH et un groupe restreint qui ne sait pas où aller et qui est en manque de vision. Une telle décision ne peut être prise sans que l’assemblée générale ne se regroupe », s’insurge Dorah Koita, »coordinateur de la cellule de communication des Forces Sociales ».
Plus loin, Dorah Aboubacar Koita, mentionne que le désormais coordinateur national des Forces Sociales de Guinée tel qu’indiqué dans la déclaration de ce matin, veut juste profiter dans le dos de la dynamique Forces Sociales.
« Abdourahmane SANOH a un autre projet, qui ne passera pas par les forces sociales. Son projet qu’il a, qui a une connotation politique ne passera jamais par les forces sociales de Guinée, car notre image et notre dignité sont engagées. Nous ne sommes plus prêts à créer de rébellion encore moins à accepter des bêtises de ces groupes de personnes… Les forces sociales ont été toujours structurées », explique-t-il.
Pour répondre efficacement à la communication de ce matin, une réunion de la partie omise se tiendra demain dans l’après-midi.
Faut-il croire à une main noire pour déstabiliser le mouvement ? Ça en a bien l’air puis qu’on tend désormais vers un bicéphalisme du mouvement, qui risque, pourtant, d’arranger la partie gouvernementale.
Mohamednana Bangoura