Le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), ont entamé des négociations autour de la réclamation de 8.000.000 GNF de salaire de base pour les enseignants.
Le SLECG a, au cours, de l’ouverture des pourparlers, posé des préalables sans la satisfaction desquels, aucun les débats de fond ne peuvent débuter.
Toute chose qui pourrait probablement impacter l’ouverture des classes.
Pour la présidente de la Fédération Guinéenne des Parents d’Élèves et Amis de l’École (FEGUIPAE), l’État et la partie syndicale, doivent se comprendre pour l’intérêt des enfants.
« Nous souhaitons ardemment qu’ils s’entendent. S’ils ne s’entendent pas, ce sont les enfants qui perdront. Nous ne voulons pas qu’une grève impacte négativement la formation des enfants. Nous serons pour une grève qui favorise l’éducation des enfants puisqu’avant tout, la grève est un droit », a plaidé Adama Sow, présidente de la FEGUIPAE.
Plus loin, elle poursuit en faisant remarquer que les syndicalistes ont intérêt à se comprendre avec l’État dans la mesure où ils sont parents d’élèves avant tout.
« Nous pensons qu’ils s’entendront parce que ces syndicalistes-là, ils sont des parents d’élèves. S’ils ‘’tordent » beaucoup la main à l’État, ils risquent de gagner par la main gauche et perdre par la main droite. Tout ce qu’ils réclament, c’est pour les enfants qu’ils cherchent à mon avis. Mais si ce que tu cherches torpille ton enfant, ce que tu vas gagner tu vas le perdre encore. Que l’État voie dans la mesure du possible pour soulager les enseignants car ils vivent dans la précarité aussi », conseille-t-elle.
À rappeler que pour le moment, aucune date n’est officielle quant à la l’ouverture des classes.
L’année dernière, la rentrée des classes en Guinée, a été avancée au 15 septembre. Cette date sera-t-elle tenue cette année ? pas si sûr !
Mohamednana Bangoura