Créé, il y a moins de deux mois, le syndicat national de l’éducation prend de l’envergure sur le terrain au point de gêner le SLECG. Dans une déclaration à lire ci-dessous, le SNE dénonce la volonté outrancière et déloyale du SLECG à empêcher l’implantation et la validation de leur structure à la base.
Ci-dessous, cette déclaration transmise à notre rédaction :
Le syndicat national de l’éducation SNE constate avec regret que des membres du syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée en abrégé SLECG version Aboubacar Soumah, s’évertuent à empêcher l’implantation et la validation de nos bureaux communaux et préfectoraux dans certains endroits de notre pays sous prétexte qu’il n’y a qu’un seul syndicat des enseignants qui est le slecg.
Cette velléité de monopole syndicale rame à contre courant de l’idéal de pluralisme syndical consacré dans nos textes de lois et plus précisément dans les principes d’intangibilité constitutionnelle.
Le SNE rappelle au SLECG version Aboubacar Soumah que bien avant lui existait la FSPE ( Fédération syndicale profesionnelle de l’éducation) créée le 1er Janvier 1945. Et aujourd’hui le Syndicat national autonome des enseignants et chercheurs du supérieur.
Il serait alors absurde que le SLECG version Aboubacar Soumah que nous respectons bien et tendons la main puisque convaincus que nous luttons tous pour l’amélioration des conditions de vie et de travail puissent agir de la sorte à N’zerekore , Mamou, Matam et Dixinn pour dit-on empêcher l’implantation et la validation des bureaux d’une structure syndicale légalement constituée.
Au regard de tous ces agissements le SNE se pose un certain nombre de questions:
Pourquoi fait-il peur à ses détracteurs ?
Pourquoi s’opposer à l’implantation d’un syndicat dont on dit être composé que des 29 membres du bureau exécutif ?
Est-il normal pour une structure syndicale de faire subir à une autre ce qu’elle n’aime pas qu’on la fasse?
Par conséquent, le SNE prend à témoin l’opinion nationale et internationale qu’il ne toléra plus de tesl agissements. Et rappelle au SLECG version Aboubacar Soumah qu’il n’est né contre sa structure syndicale.
Vive l’école guinéenne
Vive l’enseignement
SNE