Depuis le Week-end dernier, sous la houlette du ministère de l’administration du territoire, se tient l’installation des conseils communaux et de leurs exécutifs dans toutes les communes du pays.
Comme on pouvait s’y attendre, cette installation est entachée d’énormes problèmes, préoccupants aussi bien pour la tutelle qu’est le ministère de l’administration que pour les partis à fort potentiel électoral.
A maints endroits, le report s’impose de lui-même dans le but d’amenuiser les tensions. Des tensions qui ont pour origine, soit la dénonciation des accords pour dans lesquels les militants ne se reconnaissent pas, ou le choix controversé des têtes de listes.
Ce dernier problème est beaucoup plus récurent au RPG qui le vit d’ailleurs du fait des responsables qui, à force de combines et de manipulations de la volonté des militants à la base, font payer les conséquences au parti dans ces élections importantes.
Conséquence, les choix des candidats, ne correspondent pas encore une fois à la volonté des militants, étant pour la plupart des inconnus ou des personnes au passé sulfureux qui font perdre à cause de leur impopularité, cet autre privilège stratégique au parti.
C’est le cas dans plusieurs communes du pays notamment à Fria, Siguiri, Faranah où les choix ont trop souffert d’un défaut d’adhésion populaire.
Pire, malgré les discours apparents d’ouverture du parti aux alliés et à d’autres personnes ressources, des responsables se sont condamnés dans des considérations qui n’ont d’appellation que l’exclusion.
Les alliés ont donc subi la rage égocentrique de ces responsables, qui ont voulu tout pour le « RPG originel », aussi de façon sélective et incohérente.
Cette échéance devrait servir d’exemple au parti qui a fait dans la désorganisation, dans la perspective des élections législatives.
La restriction s’impose donc comme une nécessité afin de corriger ces tares, c’est ce qui se dit partout dans les regroupements de militants « éclairés » du parti
Mohamed