Dans sa dynamique d’en découdre avec le gouvernement guinéen jusqu’à la satisfaction pleine et entière de ses revendications, le syndicat à l’origine de la grève qui secoue le secteur de l’éducation, depuis quatre semaines maintenant, continue de durcir le ton.
Bien que conscient des inconvénients de cette paralysie dans les écoles, Aboubacar Soumah se réjouit tout de même de l’engagement des enseignants qui, malgré « le gel des salaires, les intimidations à outrance, les arrestations, ont démontré leur détermination, leur engagement à aller jusqu’au bout ».
Face à cette situation aux répercussions inquiétantes, le secrétaire général du SLECG, accuse les autorités gouvernementales d’être responsables de la radicalisation des enseignants.
« C’est le gouvernement qui nous a poussés à durcir le ton, cela en violation flagrante de la loi. Imaginez quand il gèle les salaires ? », s’interroge-t-il.
Au cours de cet entretien téléphonique que nous avons eu avec lui, Soumah indique que la suspension de la grève sera fonction de la proposition qui leur sera faite par le gouvernement, qui campe toujours sur sa position.
Alhassane Fofana