Alors que le gouvernement guinéen parle d’un dénouement de la crise qui mine le secteur éducatif national, la grève du Syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est entrée ce lundi dans une nouvelle phase.
Ce matin, tous les établissements que nous avons sillonnés sont fermés. Les enseignants contractuels déployés pour combler le vide laissé par les titulaires ne sont pas visibles sur place.
Pour tenter de comprendre cette situation, nous avons tendu notre micro à quelques directeurs et responsables d’écoles. Personne n’a souhaité se prononcer.
Ce lundi, comme les jours précédents, les élèves sont encore restés à la maison. Le risque d’une révolte des élèves plane et fait déjà craindre le spectre d’une année blanche.
Nous y reviendrons
De Fria, Abdoulay GV