Une mission d’inspection du ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a sillonné certains établissements publics ce lundi.
Au lycée Léopold Sedar Senghor, devant les quelques élèves et enseignants présents, le Secrétaire Général du ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a tenu à expliquer la nouvelle mesure prise par le gouvernement.
«Désormais, on est payé pour le travail accompli. Quand on n’a pas accompli un travail, le jour de la paie, on ne le mérite pas et toutes les mesures seront prises pour que ceux qui ne veulent pas travailler certains jours n’aient pas le salaire pour ces jours donnés. C’est la seule mesure», a expliqué Casimir Diaora.
Constatant le manque d’enseignants, le secrétaire général du ministère estime qu’il n y a aucune raison de garder les enseignants qui ne voudront plus enseigner.
«Aujourd’hui, on a un manque d’enseignants et on a besoin de toute la masse d’enseignants. Maintenant, ceux qui auront catégoriquement refusé d’enseigner parce qu’ils savent où aller, on ne peut pas les empêcher d’aller là-bas librement et nous nous contenterons de ceux qui veulent rester avec nous», a-t-il déclaré.
Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (Slecg), qui paralyse l’éducation à travers son mot d’ordre de grève, qualifie cette mesure du gouvernement d’illégale.
Selon Casimir Diaora, le contrôle se fera désormais au quotidien dans les écoles publiques.
Alhassane Fofana