L’attitude de réserve sur la plupart des sujets, de l’actuel porte-parole du gouvernement, occupe une part importante dans les débats, surtout pendant ces moments de tumulte socio-politique.
Aboubacar Sylla, fait par conséquent, l’objet de critiques parfois les plus passionnées de la part de ceux qui ont la nostalgie de son prédécesseur à ce poste, Damantan Albert Camara qui était, il faut le rappeler, prompt à porter la contradiction partout et sur tous les sujets.
Parlant de la nouvelle stratégie de communication adoptée par l’actuel porte-parole du gouvernement, qui est par ailleurs, ministre des transports, l’ancien ministre du travail, estime que c’est plutôt lui qui en faisait de trop.
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« J’étais porte-parole et ministre du Travail aussi, donc, sur les questions liées par exemple à la grève, que ce soit comme porte-parole ou comme ministre du Travail, je suis obligé de m’exprimer. Ça, c’est le premier élément. Le deuxième élément, je me suis battu pendant longtemps pour que le gouvernement, les ministres sectoriels s’expriment sur leurs activités. Je prenais souvent la parole, parce que justement, les ministres ne le faisaient pas et on ne pouvait pas prendre le risque de laisser le vide en termes de communication. Mais en tant que ministre porte-parole ou pas, vous avez un devoir de communication vis-à-vis des citoyens sur votre département. Aujourd’hui, je pense que le nouveau porte-parole se dirige plutôt sur les questions techniques qui concernent les départements précis. C’est d’abord le département qui doit s’exprimer, et lorsque la question prend une dimension nationale ou internationale, en ce moment-là, on peut faire appel au porte-parole. Donc, je pense que c’est moi qui en faisais de trop, je ne pense pas que c’est le nouveau porte-parole qui ne fait pas assez », a affirmé Damantang Albert Camara, à la dernière assemblée générale de Foutti-Lafidi.
ML Cissé