Les exactions enregistrées au quartier Wanidara, la dernière semaine, continuent de mobiliser.
Ce mardi 13 Novembre 2018, le président de la jeunesse CEDAO Guinée, Aboubacar Koïta et Cie, se sont rendus sur place, pour toucher du doigt la réalité des exactions subies par des habitants de ce quartier de la haute banlieue de Conakry.
« Nous avons dit de commencer tout d’abord par une visite de terrain à wanidara, ainsi visiter les familles qui ont été victimes de cette barbarie, ensuite rencontrer tous les acteurs de la situation, mouvance et opposition, notamment les ministres de la justice et la sécurité », a justifié Aboubacar Koïta.
Face à un constat saisissant et révoltant, le président de la jeunesse CDEAO Guinée, a eu du mal à dépeindre ce qu’il voyait de ses yeux.
« Ce que nous avons vu, est désolant, révoltant, choquant et frustrant. Ces victimes qui ont perdu des âmes innocentes, ou des biens, ne demandent rien que justice. Et nous en tant qu’acteurs de la société civile, ce qui nous incombent, c’est de faire en sorte que justice soit rendue et nous condamnons ces actes de violences avec la dernière énergie », a-t-il dégainé.
Rencontré sur place, dans une maison complètement méconnaissable, un père de famille, âgé d’une soixantaine d’années, a fait part de ses tourments.
« Je suis dépassé par ce qui s’est passé, je peux comprendre que les services de maintien d’ordre, traquent des délinquants, mais que les services de sécurité escaladent des murs d’une concession, tabassent les occupants, vandalisent tout ce qu’ils trouvent, c’est du jamais vu. Nous réclamons justice » a-t-i dit, d’un ton ferme, le visage crispé.
A Wanidara, après l’horreur, toutes les victimes rencontrées par notre reporter, ne demandent qu’une chose, la justice, rien que justice, si tant, est qu’elle existe dans notre pays.
Hadjiratou Bah