Il est certain que les manifestations, source d’instabilité, ne font pas bon ménage avec la mobilisation des recettes.
En Guinée, tout le monde semble en être conscient, y compris les organisateurs des marches organisées dans le pays.
Ces derniers plaident pour une stabilité, qui d’après eux, nécessite de la part de l’Etat, l’organisation des élections transparentes.
C’est le secrétaire général de l’UFDG, qui l’a dit plus haut, mercredi après-midi, à l’assemblée nationale, à l’occasion de l’adoption de la loi des finances, dans son volet recettes.
« Que les gens cessent de tripatouiller les résultats des élections. Aujourd’hui, la conséquence, c’est quoi ? les guinéens se tapent dessus, il y en a qui meurent, il y a des biens qui sont détruits.
Pendant 10 mois, on ne travaille pas. Et vous voulez des recettes, vous voulez développer le pays, mais ce n’est pas possible ! Il faut dire à l’administration, de cesser de voler les résultats, de cesser de modifier les résultats. Que les résultats réels soient proclamés et avec ça, on aura la paix. Notre pays est trop riche, mais on ne peut pas travailler dans l’ambiance là », s’est défoulé Aliou Condé.
Il alors clair que les recettes fiscales, prennent un coup sérieux pendant ces moments de grands tumultes socio-politiques.
Mais en dépit de tout, l’administration fiscale a tenté, tant bien que mal, d’être plus ou moins conforme aux prévisions de recouvrements.
ML Cissé