Lors de la marche ‘’pacifique’’ des femmes de l’opposition, violemment dispersée, hier mardi 13 novembre par des agents de maintien d’ordre, alors qu’elles étaient sorties ‘’’réclamer justice’’ pour les 102 victimes précédemment fauchées par balles, plusieurs d’entre elles, ont été victimes de bastonnade, assorties de blessures.
Ce sont des agents de force de l’ordre postés au niveau du rond- point de la Belle vue, qui étaient à la manœuvre.
Au lendemain de cette journée mouvementée, des opposantes se disent être toujours sous le choc.
Mais, elles n’entendent point se résoudre à se morfondre et retourner le pouce.
Par la voix de la vice-présidente des femmes de l’UFDG, elles comptent saisir la justice pour que celle-ci fasse la lumière sur les auteurs des violences qu’elles ont subies.
« Plusieurs femmes ont été bastonnées et molestées par les forces de l’ordre avec leurs fusils et bâtons. Nous avons même vu des forces de l’ordre ramasser des cailloux et jeter sur les femmes. Elles ont reçu les premiers soins, il y a beaucoup de blessées légères, mais les plus graves se chiffrent à trois et quatre. On va essayer de constituer un dossier avec nos avocats que nous avons déjà consultés pour porter plainte contre ces agents de force de l’ordre », a ainsi menacé la porte-parole des femmes protestataires.
A noter que c’est la deuxième ‘’marche pacifique’’ de ces femmes, à avoir été empêchée hier mardi.
Puisque, celle-ci intervient après celle qui devait partir du rond-point de Donka au ministère de la sécurité.
Cette première, on s’en souvient, avait été empêchée, sans que le moindre incident n’ait été enregistré.
Aissata Barry