Dans le cadre du développement durable et la transformation structurelle et entrepreneuriale, les membres de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement, ont travaillé sur un rapport de 158 pages et 5 chapitres.
Cette structure onusienne, a mené une étude, de laquelle il ressort des constats sur une quarantaine de pays les moins avancés dans le domaine entrepreneurial.
C’était à l’occasion d’une conférence de presse donnée par le système des Nations-Unies ce jeudi, à Conakry.
« Il y a énormément d’obstacles qui se posent à la création d’entreprises dans ces pays, que ce soit l’accès à l’énergie, les problèmes d’infrastructures, l’accès au financement, la faiblesse des institutions et de capacités », a indiqué Lionel Laurens, directeur-pays du PNUD.
Ce cadre onusien, a par ailleurs renchéri que le rapport contient des recommandations destinées au gouvernement guinéen et autres cibles, par rapport aux emplois et aux unités de productions, qui ont un impact acceptable sur l’environnement et autres domaines non négligeables.
« Le rapport donne des recommandations au gouvernement et acteurs, pour pouvoir accélérer la création d’entreprises. Pas seulement des entreprises qui vont être économiquement enviables, mais des entreprises qui vont avoir un impact positif sur les sociétés et l’environnement. Et qui s’inscrivent dans l’agenda d’atteinte au développement durable », a ajouté Lionel Laurens, avant de souligner que le rapport dit que la Guinée est parmi les pays les moins avancés.
Il a en a profité pour proposer une solution pour atteindre l’objectif de développent durable pour les pays les moins avancés, comme la Guinée.
« Les pays les moins avancés doivent vraiment avoir une accélération sans précèdent, s’ils veulent avoir les objectifs de développement durable. L’entrepreneuriat, en particulier, est un élément très important de cette transformation structurelle, sous conditions », a-t-il proposé, au finish.
Saidou Barry