Le leader du Parti de l’Unité et du Progrès (PUP, ancien parti au pouvoir, Ndlr), a appelé ce samedi 17 novembre, ses compatriotes à s’unir ou périr.
L’ancien ministre secrétaire général à la présidence de la République, du temps de feu président Lansana Conté, faisait ainsi référence à la crise sociopolitique que la Guinée traverse actuellement.
C’était samedi après-midi, à Bonfi-port, commune de Matam, lors de la tenue d’un meeting de cette formation politique.
Devant les journalistes, Fodé Bangoura dit être meurtri par la mort des Guinéens.
« Quand un Guinéen meurt, c’est un frère qui meurt, c’est toute la Guinée qui est endeuillée. Ceux qui meurent aujourd’hui par le fait des manifestations, n’ont pas demandé à mourir, ils voulaient exprimer leurs points de vue, c’est la démocratie. Je pense que ‘’trop c’est trop’’. Cent (100) et quelques morts en un laps de temps, pour moi, c’est trop ! Nous devrions tout faire pour ramener le calme, empêcher les crises récurrentes et appliquer les lois de la République », a prêché l’ancien proche parmi les proches du défunt président Lansana Conté.
« Ces dernières manifestations, poursuit-il, sont arrivées suite aux accords du 8 août. Aujourd’hui, personne n’est content, les familles sont endeuillées, elles sont en train de pleurer leurs enfants. Les partis politiques, n’arrivent pas à s’exprimer correctement, le gouvernement a de problèmes. Qui tire profit de cette mésentente des Guinéens ? », s’est interrogé celui qui avait fini par être surnommé ‘’petit-président’’, du fait, jadis, de sa proximité sans équivoque avec feu président Lansana Conté. Et de répondre himself : « Je crois, personne »
Et de conclure que : « si nous refusons de vivre en frères, nous mourrons comme des idiots », a-t-il dit, d’un ton fataliste.
A noter que pendant cette sortie de Fodé Bangoura, à Bonfi, il a précisé que sa formation politique, est à l’heure de la remobilisation.
Al Hassan DJIGUE