La ‘’militarisation’’ de la ville de Conakry par endroits depuis le début de cette semaine, s’est invité dans les débats à la l’Assemblée nationale, ce mercredi 21 novembre 2018.
Répondant au député Fodé Oussou Fofana, président du groupe parlementaire Libéral-démocrate, qui a fustigé l’installation des PA, le long de l’Axe, l’honorable Amadou Damaro Camara y est allé d’un discours, on ne peut plus, au vitriol
« Je préfère marcher entre les bérets rouges, que de marcher entre des civils qui m’attaquent, me rançonnent, me retirent mes biens, violent nos femmes et qui leur arrachent leurs bijoux. Nous avons voté une loi ici. En dépit de la propagande, cette loi situe les réquisitions depuis les sous-préfets jusqu’au président de la République, selon le niveau de la violence des manifestations. On peut commencer par des trompettes ou des clairons, mais on termine par des armes, ça dépend qui on a en face. Nous n’avons pas peur de le dire. Ceux qui croient que les bandits sont leurs militants, doivent assumer leur responsabilité », a ouvertement répondu le président du groupe parlementaire du RPG Arc-en-ciel, de la mouvance présidentielle.
C’était à l’occasion de l’adoption du volet recettes de la Loi de Finances Initiale pour l’année 2019.
A rapper que lors de cette même plénière, le président du groupe parlementaire les ‘’Libéraux-Démocrates’’, Fodé Oussou Fofana, avait dénoncé l’installation des points d’appui (PA) au niveau des différents carrefours de la route Le Prince. Cet axe jugé favorable à l’opposition.
Mamadou Sagnane