Plus d’une trentaine de participants venus à travers le pays, bénéficient depuis le 19 novembre dernier dans un réceptif hôtelier de la place, un atelier de formation en vue de réaliser à travers des enquêtes, l’état des lieux des programmes d’enseignement franco-arabes et medersa.
Une initiative de l’UNESCO qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent dans les zones à risque en Guinée.
Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent dans les zones à risque, vise à outiller les enquêteurs des outils pouvant leur permettre de collecter des données importantes à la réorganisation des programmes de l’enseignement franco-arabe en Guinée.
Financé par le Fond de consolidation de la paix à travers l’UNESCO en collaboration avec l’UNFPA, l’OIM et le secrétariat général des affaires religieux, ce projet est initié par le gouvernement guinéen.
Dans son intervention, le directeur général adjoint de l’INRAP a expliqué l’importance accordée à cet atelier technique qui touche uniquement le programme franco-arabe en Guinée.
Soulignant que ce projet vient à point nommé, Malick Bah a rappelé que depuis 2002, les programmes d’enseignement franco-arabe n’ont pas connu de révision en Guinée. « Le constat est qu’il y a des disciplines, élaborés en français et traduites en arabe. Donc ce projet va nous permettre aussi de faire l’état des supports pédagogiques pour les enseignements franco-arabe », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Mamadou Dian Diallo, coordinateur du projet dans le volet l’UNESCO, a fait savoir que le Système des nations unies entend accompagner le gouvernement guinéen à travers le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation en collaboration avec le secrétariat général des affaires religieuses, à prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent dans les zones à risque en Guinée.
« Nous avons beaucoup d’écoles franco-arabes qui échappent à la réglementation. L’Etat a le devoir de donner un enseignement de qualité à l’ensemble des jeunes. D’où l’importance de cette enquête », a-t-il renchérie.
Durant deux jours, environs trente participants composés d’acteurs socioprofessionnels bénéficieront des outils de collecte adaptés sous la coordination d’un consultant recruté à cet effet.
Ce dernier, Lancinè Bérété, a d’ailleurs que précisé que cette formation vise à assurer la collecte des informations fiables pour orienter les décideurs à prendre une bonne décision.
Source : Sinceryguinee.info