Le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, a anticipé hier mercredi, sur un acte auquel tout le monde s’attendait depuis plusieurs mois. Celui de dire merde à un gouvernement avec lequel le fossé de l’incompréhension et du dédain, devenaient de plus en plus béant.
Gassama s’en va, en étant en harmonie avec sa conviction, celle de croire, en vain, que la culture des droits de l’homme dont il est le gardien dans l’équipe du Premier ministre Kassory Fofana, pouvait faire du chemin vers l’excellence.
Longtemps en contradiction avec certains actes posés, sous le régime qu’il a accepté de servir depuis 5ans, le démissionnaire a estimé par contre, qu’après le discours martial tenu par son premier ministre, dans la foulée de la nomination de celui-ci, ce, sans ambages, de préférer l’ordre à la loi, que son combat pour l’encrage démocratique devenait impossible. Il s’en était plaint. Il le fera savoir à ses chefs (Président et Premier Ministre) mais, en vain, a-t-on appris, et passera donc dans les médias pour dénoncer un discours qui scelle théoriquement son sort dans le gouvernement.
Le départ de celui qui passe ou qui est considéré par bon nombre d’observateurs, comme le gardien de la défense de la liberté et des de l’homme dans le gouvernement, ne peut être un fait anodin.
Ça fera forcément tâche d’huile pour un régime qui est en permanence, accusé par son opposition et des organisations de défense des droits de l’homme, comme étant un régime qui ne se gêne pas de poser des actes liberticides.
Alpha