Le Bloc Libéral de Dr Faya Millimouno, en a marre de la crise que traverse le secteur éducatif guinéen, de laquelle est née la grève du SLECG et la ‘’militarisation’’ de certaines zones de Conakry.
En conférence de presse, ce lundi 26 novembre 2018, à la maison de la presse, le leader du BL, entouré de plusieurs responsables de son parti, a annoncé une grève de la faim dans les prochains jours, si le gouvernement ne négocie pas avec le syndicat en grève, pour que les élèves reprennent l’école.
« Deux mois sans cours effectifs dans les écoles du pays, c’est trop… Si cela ne se fait pas, le BL a, dans les jours à venir, une action à poser, parce que les enfants doivent être en classe. Et, puisque les enfants doivent être en classe et nous avons un gouvernement qui fait la sourde oreille, ces messieurs et dames autour de moi, ont décidé d’entamer une grève de la faim, pour obliger le gouvernement à s’engager dans une négociation de toute bonne foi pour permettre à l’école guinéenne d’ouvrir », a annoncé le président du BL.
Quant à la « militarisation » de certains quartiers de Conakry, Dr Faya Millimouno, qui a dénoncé cette mesure qu’il qualifie d’ailleurs de « dérive », déclare que son parti entend faire également la même action jusqu’à la « démilitarisation » de ces zones.
« Parce que ce qui a commencé à Conakry, peut bien se poursuivre un peu partout », souligne-t-il.
C’est après avoir contacté certaines institutions et envoyé un message clair vers l’opinion nationale et internationale, sur ce qui est en train de se faire, que le Bloc Libéral va déclencher sa grève de faim.
Mamadou Sagnane