Comme nous vous l’annoncions dans notre précédent article, les enseignants arrêtés en marge du sit-in organisé, ce jeudi 22 novembre, par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), à Labé, ont vite été traduits en justice.
Ces enseignants-frondeurs, au nombre de 16, ont été aussitôt jugés et condamnés, ce vendredi 23 novembre au tribunal de première instance de Labé, pour ‘’participation délictueuse à un attroupement’’, a constaté le correspondant de mosaiqueguinee.com
Ces 16 enseignants, écopent de 6 mois d’emprisonnement, chacun, avec sursis. Et au payement d’une amende de cinq cent mille francs guinéens.
Dans ce procès, c’est le ministère public qui s’est constitué partie civile, alors que les accusés, n’ont pas bénéficié d’avocats. A la barre, ils se sont défendus comme ils pouvaient.
Toutefois, ils ont 15 jours pour interjeter appel.
Reste à savoir s’ils vont interjeter appel, car ils ont tous reconnu les faits qui leur sont reprochés.
Interrogé au sortir de l’audience, l’un des prévenus et membre du bureau du SLECG, a d’abord réitéré leur engagement à poursuivre la lutte, avant de déplorer les conditions de leur détention à la prison centrale de Labé.
Aux dernières nouvelles, le bureau local du SLECG, a convoqué une rencontre pour tirer les conséquences de ce procès, apprend-t-on.
Alpha Fadi Diallo, correspondant de mosaiqueguinee.com