Cette cérémonie d’inauguration a connu la présence du ministre d’Etat au Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat, des ministres de la Jeunesse, de la Coopération et de l’Intégration Africaine mais aussi des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime et de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Guinée.
Ce laboratoire vétérinaire a été construit dans le cadre du projet de restructuration du secteur de l’élevage cofinancé par la Banque mondiale, la caisse française de coopération économique d’alors et la banque arabe pour le développement économique en Afrique. Le laboratoire contribue au diagnostic des maladies qui affectent les animaux et celles transmissibles aux hommes, la réalisation d’enquêtes épidémiologiques sur le terrain, l’analyse de sa qualité des denrées d’origine animale, de l’eau de boisson et des produits de pêche à l’exportation. Ce laboratoire central vétérinaire a été d’un appui majeur dans la surveillance et la riposte contre les maladies animales transfrontalières et celles à potentiel épidémique qui menacent la santé des guinéens.
Le passage de la maladie à virus Ebola a confirmé la nécessité du renforcement des systèmes nationaux de surveillance des maladies dans lesquels les laboratoires vétérinaires ont un rôle primordial à jouer, notamment dans la détection précoce des maladies en vue d’une réponse rapide et efficace.
Pour le ministre de l’Elevage le laboratoire central vétérinaire de diagnostic de Conakry est désormais capable de diagnostiquer les principales maladies animales y compris celles transmissibles à l’homme. Selon, Roger Patrick Millimono le Gouvernement dans le souci de rendre de plus en plus performant les services vétérinaires qui sont en première ligne dans la lutte contre les zoonoses, a prévu la construction à Kouriah d’un laboratoire de niveau de performance très élevée, répondant aux normes internationales, en vue d’un diagnostic efficace des maladies animales et zoonotiques. Ceci devrait permettre non seulement de minimiser les mortalités au sein des élevages, mais aussi de réduire les risques de perte en vies humaines pour les maladies zoonotiques.
Pour sa part, Dr Mohamed Hama GARBA Représentant de la FAO en Guinée a affirmé que depuis quelques années le Laboratoire Central Vétérinaire de Diagnostic de Conakry, se trouvait dans l’incapacité notoire de réaliser le diagnostic des maladies animales y compris les zoonoses. C’est pourquoi consciente du rôle prépondérant que joue un laboratoire dans le système de surveillance des maladies animales, que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a prévu le renforcement des capacités du Laboratoire Central Vétérinaire de Diagnostic (LCVD). Pour ce faire, le LCVD a fait l’objet d’une évaluation à l’aide de l’outil de cartographie des laboratoires (LMT) de la FAO en octobre 2016.
De son côté, le Premier ministre, Chef du Gouvernement dira que la rénovation du Laboratoire Central de Diagnostic de Conakry s’inscrit dans le cadre d’un programme de modernisation de l’élevage guinéen, initié par le Président de la République Alpha Condé, dans le but d’améliorer la production et la productivité du bétail pour fournir plus de viande, plus de lait et plus d’œufs aux populations guinéennes, et cela dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité alimentaire.
Plus loin, Ibrahima Kassory Fofana dira que le programme d’amélioration de la production et de la productivité du bétail ne peut valablement réussir que si nous disposons de services vétérinaires performants, capables de répondre aux sollicitations de plus en plus croissantes des filières de production animales.
Pour finir, le Premier ministre, Chef du Gouvernement a rappelé que le secteur de l’élevage est l’une des priorités de son Gouvernement en tant que levier de croissance qui contribuera à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté. C’est pourquoi, en application des directives expresses du Président de la République Alpha Condé, les allocations budgétaires en faveur du ministère de l’Elevage sont substantiellement améliorées pour permettre non seulement de renforcer les capacités des services techniques, mais aussi, mettre en œuvre les grands programmes de développement des filières de production animales.
La Cellule de Communication du Gouvernement.