Il n’y a pas eu d’assemblée générale hebdomadaire, ce samedi 17 octobre, au siège du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN).
Joint au téléphone par un reporter de mosaiqueguinee.com, le porte-parole du parti de Lansana Kouyaté, ne s’est toutefois pas gardé de se prononcer au sujet des violences tous azimuts que connait la Guinée actuellement.
C’est surtout sur le cas du béret rouge lynché vendredi 16 novembre, à Bambéto, en marge de l’inhumation des victimes de manifestations de l’opposition, que François Brouno, s’est beaucoup plus attardé.
Pour Bourouno « la Guinée est en train de traverser une période spéciale. Il est temps que les uns et les autres revoient leur façon de faire pour que nous puissions sortir de l’ornière. Le PEDN condamne toutes ces formes de violence venant de qui que ce soit.
Le pays a d’autres priorités », s’est-il indigné, avant d’ajouter : « Pour le cas du béret rouge, nous pensons que c’est une ligne rouge qui est en train d’être franchie. Il n’y a pas un humain qui soit supérieur à l’autre. Tous les hommes se valent, qu’on soit militaire ou pas. Par ailleurs, il faut noter que la tenue militaire représente quand-même un symbole. Touché à un militaire, c’est franchir le symbole de la souveraineté nationale », regrette François Faya Bourouno.
Et le porte-parole du PEDN d’appeler le gouvernement à « prendre ses responsabilités face à cette chienlit. Il est temps, pour eux d’envisager tout ce qu’il faut pour instaurer la quiétude sociale dans le pays. », a-t-il martelé.
Faut-il rappeler que la vie du militaire, victime de ce lynchage hier, ne serait pas en danger. Il serait sous soins intensifs, selon Aladji Cellou, directeur de l’information et des relations publiques de l’armée (DIRPA).
Vivien Gérard appartient au BATA (bataillon autonome des troupes aéroportées.)
Aissata Barry