A l’issue d’un débat qui a duré près de 4 heures d’horloge, les 6 enseignants arrêtés et mis sous mandat de dépôt, le 22 novembre dernier, ont été condamnés, chacun, ce lundi, à une peine d’emprisonnement de 6 mois, avec sursis.
Au sortir de la salle d’audience, le secrétaire général du Syndicat des enseignants (SLECG), Aboubacar Soumah a salué la justice et annoncé la poursuite du combat malgré des »’exactions » dont lui et ses lieutenants, sont l’objet.
« De par cette justice, nous comprenons qu’au sein de la justice guinéenne, nous avons des cadres compétents et avertis. Des cadres, malgré toutes les intimidations qui viennent de là-haut, ont dit le droit. Je suis satisfait. Mais, ce qu’il faut dire, nos camarades ne méritent pas d’être arrêtés, puisqu’ils n’ont fait preuve d’aucune violence… Nous ne faisons que réclamer un droit, si on nous réprime dans ça, nous ne ferons que dénoncer davantage. Nous continuerons à observer le mot d’ordre de grève tant que nos réclamations ne sont pas satisfaites », a-t-il brandi.
Aboubacar Soumah, a saisi cette occasion, pour demander au gouvernement de prendre les enseignants grévistes au sérieux, les appeler et leur faire une proposition concrète. Et ce, quelle que soit la nature.
Les avocats des enseignants condamnés, ont 15 jours pour interjeter appel devant la cour d’appel.
Mohamednana Bangoura