Ce lundi 19 novembre, la plateforme jeunesse CEDEAO-Guinée, a tenu une conférence de presse à Conakry, pour, à nouveau, sonner la charge en ce qui concerne le regain de tensions et de violences dans le pays.
En ligne de mire des responsables de la Jeunesse CEDEAO-Guinée, les violences survenues à Banankoro, notamment, l’acte de vandalisme perpétré sur les installations de la société Guiter Mining, ainsi que d’autres cas de violences enregistrés à travers le pays.
Au cours de cette conférence, l’organisation composée d’acteurs de la société civile, a exigé des enquêtes afin de traquer et juger les responsables des récentes violences enregistrées à Conakry et à l’intérieur du pays.
« Nous, acteurs de la Société Civile Guinéenne, exigeons de l’Etat, l’ouverture incessante des enquêtes sérieuses pour arrêter et juger les auteurs et commanditaires de ce vandalisme qui ternit considérablement l’image de notre pays et décourage les investisseurs, d’instaurer urgemment l’autorité de l’Etat, afin de faire respecter les lois de la République », a lancé aux autorités, Aboubacar Koita, président de la Jeunesse CEDEAO-Guinée.
Il a par ailleurs déploré les crises perpétuelles que traverse le pays, avant de dénoncer l’impunité et l’absence d’autorité qui caractériseraient le fonctionnement de l’Etat.
« Depuis quelques temps, notre pays traverse des situations particulièrement difficiles et préoccupantes, caractérisées par des violences sans précédent, tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Cette triste réalité est l’expression éloquente de l’impunité, du laxisme, le laisser-aller et l’absence notoire de l’autorité qui caractérisent le fonctionnement de notre Etat », a déploré Aboubacar Koita.
A ajouter que la jeunesse CEDEAO-Guinée, a également lancé un appel aux leaders religieux en vue d’une sensibilisation pour éviter les violences.
Alhassane Fofana