Se proclamant général de terrain, El Hadj Abdoulaye Portos Diallo, qui a dirigé l’épreuve de force des enseignants grondeurs, sur l’autoroute Fidel Castro, ce lundi matin, est loin de digérer les mesures de représailles prises par le gouvernement, à l’encontre des enseignants grévistes.
Rencontré par notre reporter, au retour de la manifestation de ce lundi, finalement dispersée par les forces de l’ordre, le premier secrétaire général adjoint du SLECG, n’a pas fait mystère de leur détermination à se battre jusqu’au bout.
« Il fallait démontrer une force quel que soit le niveau, pour que l’on fasse entendre à l’opinion nationale et internationale ce que vaut le SLECG et à l’heure où il fait maintenant, il n’y a plus de peur, nous irons jusqu’au bout, nous sommes tous prêts à mourir pour cette cause. Trop c’est trop ! », a-t-il lancé, devant les quelques enseignants présents au siège du SLECG.
Malgré la critique faite par des journalistes sur l’inconduite des enseignants frondeurs qui, il faut le rappeler, ont usé de la force, sur l’autoroute, pour se faire entendre, celui qui menait ce mouvement, n’en démord guère.
« Avec un gouvernement de bandits, il faut opposer aussi la force, on n’a pas de choix maintenant à faire. Depuis le 3 octobre, on refuse d’entendre le cri de cœur des enseignants…Ce qui reste clair, la semaine-là est déterminante et vaille que vaille, on aura ce qu’on veut en 2018, pas en 2019 », a-t-il promis.
A noter que ni Oumar Tounkara, encore moins Aboubacar Soumah, n’étaient présents à cette marche.
Alhassane Fofana