Ce dimanche 30 décembre 2018, des jeunes volontaires constitués en groupement, ont poursuivi les travaux d’assainissement et le curage des caniveaux à Madina-Dispensaire. Un quartier situé dans la commune Matam.
Depuis sept (7) mois, ces jeunes tentent difficilement de dégager les ordures entassées à plusieurs niveaux dans ce quartier.
En cause, le manque d’équipements adéquats pour réussir leur mission, a-t-on constaté lors des travaux.
« Ici, nous n’avons que deux brouettes pour le ramassage des ordures et le curage des caniveaux, le long de la route. Nous n’avons pas suffisamment de balais. Nous travaillons dans ces caniveaux sans bottes et parfois tout le monde ne peut pas utiliser les gants que nous-mêmes, nous avons achetés. Nous n’avons pas les moyens de payer les boites de désinfectants », a témoigné Camara Nouhou, chef d’équipe des jeunes volontaires, rencontrés autour des caniveaux.
L’autre constat, c’est le manque d’appui de la mairie à l’endroit des jeunes qui disent avoir déjà enregistré leur structure auprès des autorités de la commune.
« Nous, nous sommes constitués en ONG. On a notre agrément. Nous sommes aussi enregistrés par la commune. Mais, nous n’avons reçu aucun équipement auprès de la commune », a ajouté Camara Nouhou, qui tirait sa brouette des ordures.
Pour l’heure, ces jeunes volontaires comptent sur la cotisation des riverains, pour financer leur activité d’assainissement. Ils s’exposent à des risques de maladies autour des caniveaux, a-t-on constaté.
Nous avons tenté de joindre des cadres de la mairie de Matam, pour réagir aux déclarations de ces jeunes, en vain !
Nous y reviendrons
Saidou Barry