Lors de la dernière assemblée générale du SLECG, son secrétaire général faisait état d’une sanction qu’entreprendrait l’UNESCO à l’encontre de l’école guinéenne d’ici la fin de ce mois, ‘’si toutefois des dispositions ne sont pas prises par les autorités guinéennes pour la reprise normale des cours dans les écoles’’.
Cette information, qui fait des vagues au sein de l’opinion, semble bien galvaniser le syndicat des enseignants dans sa fermeté à aller jusqu’au bout de ses revendications.
Fort donc de cette menace du partenaire technique et financier de l’État guinéen dans le secteur de l’éducation, le chargé de communication du SLECG précise d’ailleurs : « d’ici deux semaines, si rien n’est trouvé, il faut s’attendre à une année blanche….Et aujourd’hui, ces institutions se sont rendues compte qu’en réalité, c’est le gouvernement qui s’inscrit dans une logique de va-t-en-guerre, à travers ces arrestations arbitraires, les mutations, les gels de salaires et surtout ces condamnations », indique Mohamed Bangoura, au micro d’un reporter de notre rédaction, ce lundi.
Si cette menace s’avérait, il serait donc logique de s’interroger sur le pouvoir, les capacités de l’UNESCO à « décréter une année blanche »
Alhassane Fofana